jeudi 8 décembre 2011

Les Réseaux (suite).

Je me suis interessé à la cartographie du languedoc-roussillon au long du XX siècle, les réseaux qui se sont développés au fur et à mesure des années m'ont particulièrement marqué.
Fleuve, réseau routier, électricité,… Tout cela est relié, formant un réseau globale, une connexion.
En transposant mon travail par rapport à toutes ces recherches, de nombreuses questions sont apparues.
Lors d'une exposition d'art, l'accrochage est très important, il est pensé et réfléchi. Qu'est ce qui fait la cohérence d'un bon accrochage ?
Comment créer une connexion entre les pièces ? Et pourquoi est-ce que les oeuvres se parlent entre elles ?
Les archives utilisent l'indice Dewey pour classer leurs documents.
"Le document est classé en fonction de son contenu mais aussi en fonction du fond dans lequel il s'insère."
Le plus fréquent sont les trois premières lettres de l'auteur, la suite dépends des établissements ( Bibliothéque, …)
Peu importe le genre, la taille ou la date tout les documents sont reliés entre eux.
Mon projet est de créer une cotation spécial pour l'accrochage. Une sorte d'immatriculation des oeuvres. Créant ainsi un réseau entre elles.

lundi 21 novembre 2011

O.V.N.I

L'idée pour mon projet m'est venue après avoir consulter les archives de mon père sur les o.v.n.i.
Je me suis lancé dans des recherches aux archives de l' Hérault sur ce sujet, et je n'ai trouvé qu'un livre: Mystère en Pays d'Oc de Bruno BOUSQUET. Celui ci réfère tous les témoignages qui ont eut lieu dans l' Hérault sur les ovnis et on peut noté de la part de l'auteur qu'il s'agit d'une des régions qui en a récolté le plus.

Dans ces témoignages ce sont les descriptions d' o.v.n.i et soucoupe volante qui m'ont intéressées : l'évolution de l'imagerie des gens qui se retrouve dans ce qu'ils décrivent, dans ce qu'ils ont vu.
On peut remarqué des thermes qui reviennent souvent, mais aussi des "vagues" de témoignages, j'ai interpréter à ma façon l'image qu'ils ont vu et décrit.

J'ai réalisé une série de petite peinture/dessin chronologique qui représente ces différentes descriptions, l'image, la date et le lieu remplace un témoignage et sa description le tout tenu dans une seule fiche. Elles sont disposées dans une boîte en bois afin d'être consultable librement.







vendredi 18 novembre 2011

Le bruit de la révolution

Bonjour à tous, j'ai pour projet de travailler sur les révoltes étudiantes de Montpellier en 1968.
Le but de mon travail est de montrer que les évènements de mai 68 pourraient se reproduire aujourd'hui, que les propagandes utilisées pourraient encore soulever les foules. Révoltez-vous!
J'aimerai travailler sur "le bruit de la révolution".

Les archives sonores sur le sujet manquent à l'appel. Je vais enregistrer mes propres vocalises à partir de coupures de journaux de 1968.
Je pense que je ne montrerai pas d'images afin de dé-contextualiser l'évènement.

Pour diffuser ce travail j'aurais donc, à priori, juste besoin d'un espace ou poser un moyen de diffusion sonore et un casque audio.

Vanessa Roussel

samedi 12 novembre 2011

Nicolas JEANNE ENSAM - La numérisation


Constat de départ : LE PARCHEMIN

J’ai trouvé sur le site des Archives départementales des versions numérisées de parchemins et autres documents anciens. Certaines semblent être à l’origine d’un scan ou d’une photographie des documents originaux. Leur lecture est proposée par l’intermédiaire de visualiseurs interactifs ou simplement de formats Jpeg.

J’ai constaté CERTAINES PARTICULARITÉS à ces documents numériques.

Des informations peuvent être perdues :

Les textes sont souvent illisibles à cause de la numérisation ou de l’état du document original : la calligraphie inhabituelle, le langage ancien ou étranger, l’usure du document original, le contraste de la version numérisée, la transparence de certains papiers, etc.

Le format du document n’est pas représentable à l’écran, le lecteur ne peut avoir immédiatement une idée de la taille du parchemin original. De plus, même si le scanner atteint des optimums de qualité et de précision, la version numérique reste un ensemble de pixels carrés.

La texture du document, surtout lorsqu’il s’agit d’un parchemin réalisé à partir de la peau d’un animal, n’est pas retranscrite dans la version numérisée. De même que l’épaisseur, l’aspect au toucher, les imperfections de forme, le relief, les plis, la brillance, etc.

Pourtant, certaines informations sont relativement bien retranscrites :

La calligraphie du document original est retrouvée, ainsi que la couleur du papier et de l’encre. Les contours de la peau d’animal ou du papier ancien sont aussi visibles. Et si le document original est retranscrit dans une échelle précisée, alors il peut reprendre son véritable format sur un écran conséquent ou une fois imprimé.

Des avantages de la version numérique, justifiant sa création, sont notables :

L’élément est infiniment et instantanément duplicable. Il est véhiculable n’importe où, offrant une visibilité pour tous (site internet). Il est matériellement très réduit (disques durs). De plus, une version numérique, n’ayant pas d’échelle, peut être zoomé et dé-zoomé jusqu’aux limites de la pixellisation. La numérisation d’un document original permet aussi un meilleur confinement pour la conservation.

D’autres méthodes de numérisation pourraient compléter les informations retranscrites :

Si, pour un parchemin numérisé, la forme de l’écriture semble prioritaire, le fond est largement négligé. La numérisation de ces écrits par une retranscription des caractères sur un fichier texte (Word) apporterait de nouvelles informations d’une toute autre nature : le contenu du texte.

Pour finir, un paradoxe s’installe entre la tentative de conservation du document et la retranscription numérique faite de ces documents anciens : L’usure du temps de ces parchemins est largement mise en valeur dans leur version numérique, comme s’ils prenaient tout leur intérêt dans la matérialisation de l’usure.


LE NUMÉRIQUE PEUT AVOIR TROIS AMBITIONS

Apporter un supplément de visibilité par l’intermédiaire de l’informatique à un document réel. Cette ambition semble concerner les parchemins ainsi que bien d’autres documents.

Remplacer un document original réel. Si à partir de la version numérisée d’un document original, nous pouvons créer un nouveau document réel dont les différences avec le document original sont nettement négligeables, alors nous pouvons détruire la version originale. Ainsi la version numérisée deviendrait l’unique version.

Si cette ambition semble aujourd’hui, avec les outils de l’informatique des archives départementales, impossible à appliquer à des documents tels que les parchemins, elle est par ailleurs applicable à beaucoup d’autres documents.

Etre le document original. L’informatique devient dans de nombreux services le medium premier de la création d’un document (photographie numérique, textes, gabarits, conception tridimensionnelle, etc.). Ces services qui auparavant archivaient leurs documents papiers aux archives départementales n’ont plus qu’à envoyer les versions numérisées originales. Ce changement de méthode d’archivage exclut le processus de numérisation.


DE CES CONSTATS DÉCOULENT PLUSIEURS PROBLÉMATIQUES

Comment élargir les ambitions du numérique dans l’archivage ?

Il peut s’agir ici d’expérimenter, artistiquement, une nouvelle méthode de numérisation d’un document de n’importe quel type présent aux archives départementales. Il peut s’agir aussi de compiler plusieurs méthodes de numérisation pour rendre complet la numérisation d’un document original réel jusqu’à la possibilité de sa destruction. Par exemple, il pourrait être intéressant de prendre un objet imposant présent aux archives : une maquette d’architecture, un très grand rouleau de papier imprimé, une gravure sur bois, et de tenter de le retranscrire numériquement.

Quels sont les différences de perception entre un document original et sa version numérique ?

Pour l’exemple du parchemin, les effets de la numérisation sur la perception sont décortiqués singulièrement. Il peut s’agir maintenant de rendre compte de façon artistique cette différence de perception.

Etc. (d’autres problématiques sont en cours de réflexion)


Il me serait beaucoup plus simple et agréable de travailler à cette création artistique autour d’un dialogue plutôt que seul et sans esprit critique. Pour cette raison et pour jouer le jeu de la collaboration ENSAN-ENSBAMA, je recherche un ou plusieurs partenaires pour travailler sur l’une de ces problématiques ou sur d’autres propositions de problématiques découlant à priori de ces constats.

Nicolas JEANNE

dimanche 6 novembre 2011

Les Réseaux (suite).


Les Réseaux.

Je me suis interessé au réseau après avoir vue les cartographies du languedoc roussillon.
Partant plus sur l'idée d'une structure, j'hésite entre le fait de vouloir recréer cet univers aplati qu'est la carte en un objet tridimensionnel ou alors de m'interesser plus aux caractéristiques physiques du réseaux éléctrique du vieux montpellier.

Dartois Julien, ESBAMA

vendredi 4 novembre 2011

Rappel sur les horaires


Les Archives départementales de l'Hérault sont ouvertes au public :

du mardi au vendredi de 9 heures à 18 heures sans interruption

  • le mardi, seule une permanence est assurée (pas de magasinage). Merci de réserver vos documents à l'avance.
  • Du mercredi au vendredi, la salle de lecture fonctionne normalement, de 9H à 18H (dernières commandes : 16H45).


mardi 18 octobre 2011

Un peu de lecture

 Voila l’article de Christophe Kihm « ce que l’art fait à l’archive »  présenté jeudi dernier par Laetitia et Grégory. article paru dans la Revue Critique; 2010, vol. 66 « A quoi pense l’art contemporain ? », no759-760:
-- Télécharger l'article -- 


Références iconographiques de l’article:
-- Télécharger l'iconographie --

Et pour finir un texte de Giorgio Agamben sur Aby Warburg:
-- Télécharger le texte --

vendredi 14 octobre 2011

Quelques photos du premier rendez-vous à Aperto ...

Qu'est-ce que les archives ?

La notion d'archives est large. Le Code du Patrimoine (livre II, art. L211-1) définit qu'il s'agit de « l'ensemble des documents, quels que soient leur date, leur forme et leur support matériel, produits et reçus par toute personne physique ou morale, et par tout service ou organisme public ou privé, dans l'exercice de leur activité ». Les archives sont ainsi le produit final de l'activité d'une personne ou d'un service (tant en documents produits que reçus). Elles sont d'origine publique ou privée. Les archives électroniques sont donc des archives à part entière et relèvent des mêmes pratiques que toutes les autres archives. 

Hello World

C'est parti !!!

samedi 1 janvier 2011

+d'infos


Exposition croisée de travaux d’étudiants de l’ Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier & de l’ Ecole Supérieure des Beaux Arts de Montpellier Agglomération.

Vernissage vendredi 1er mars à partir de 18h 30
Ouvert jusqu’au mardi 6 mars tous les jours de 14h à 18h

L’exposition qui sera présentée à l’occasion du BUZZ 03 est le fruit d’un projet commun proposé aux étudiants des deux écoles de Montpellier. Articulée autour de deux termes : « Archives et Fictions », elle met en espace l’ensemble des propositions plastiques réalisées à partir de la question : « comment les archives peuvent –t-elles structurer une fiction ? ».
Les notions d’archive et d’archivage (l’œuvre comme archive, l’archive personnelle, la fiction de l’archive, etc.) ont donc été le moteur de réflexions, de démarches personnelles et de groupes, qui ont permis d’élaborer des réalisations plastiques, des outils créatifs et critiques.

Les travaux ont pris pour base un document ou une série de documents conservés aux Archives départementales de l’Hérault, avec l’aimable concours de cette institution et de ses équipes de professionnels.

Les BUZZ sont destinés à offrir aux étudiants les conditions d’une expérience : celle de la mise en exposition de leurs travaux, de leurs recherches en cours, puis d’une présentation, en situation, au public. Ils sont l’occasion d’ouvrir des terrains de rencontres, de dialogues entre les acteurs des écoles d’art de Montpellier. BUZZ 01 et 02 ont été initiés en 2011.

Exposants :
Coralie ALVARO - Alexandra ANG - Camille BONMASSIP - Erell BROUDIC - Robin CHEVALIER - Anna DANICHERT - Julien DARTOIS - Calypso DEBROT - Alexander DUKE - Jeanne FAUQUENOT - Fanny GILLEQUIN - Juliette GILLI - Wonji HONG - Laurent KOBEL - Camille LARANÉ - Théo LECOQ - Satyawatee LOLJEEH - Manuela NAVARRO - Thi-Hong-Van NGUYEN - Marie-Charlotte NOUZA - Sunny ONDEL - Kiara POGETTI - Sarah PORLAN - Nolwenn RENOU - Chloé RICHEZ - Laurie RULENCE - Coline SAINT-PASTOU - Céline VIANNAIS.
&
Maroua Bahij - Remi Chaudagne - Flore Corriere - Vanille Dordain - Mathieu Doutres - Mohamed Hamza Ennaki - Marine Font - Aude Gouaze - Nicolas Jeanne - Johan Laure - Anais Miralles - Marion Moustey - Vanessa Roussel - Corentin Seyfried.

Exposition croisée en partenariat avec l’Ecole Supérieure des Beaux Arts de Montpellier Agglomération, l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier et les Archives départementales de l’Hérault.

APERTO: 1, rue Etienne Cardaire - 34000 Montpellier (quartier Chaptal )
Contacts: 04 67 72 57 41 ou 06 33 92 05 18

Les Expositions d’Aperto sont réalisées avec l’aide de la Ville de Montpellier, de la DRAC et de la Région Languedoc-Roussillon.